RENCONTRE DU 6 OCTOBRE 2018

 

Invitation - merci de la faire circuler

Télécharger le propectus de la rencontre

 

E.N.S. , 45 rue d'Ulm, 75005 Paris

Salle des Actes - de 9h30 à 18h 

 

EUROPE  : MONNAIE, FINANCE, DÉMOCRATIE

(Séminaire militant   :  exposés et débats)

 

Organisateurs  : Xavier-Francaire Renou, Hadi Rizk

Président de séance le matin  : Robert Lévy 

Modérateurs  l'après-midi : Henri Roudier, Fabrice Tricou

 

I - Exposés

1. Laurence Scialom - Finance et société  : l'emprise

2. Frédéric Boccara - La BCE  : relais des marchés financiers ou moyen de progrès social  ?

3. Robert Salais - Quelles Europe auraient été possibles  ?

4. Ulf Clerwall - La nécessité d'une diversité institutionnelle au sein du secteur financier

 

II -  Méthode de travail retenue

Nous visons d'abord un séminaire de travail qui ne se contente pas de juxtaposer des exposés mais constitue une coopération suivie entre les orateurs et l'oratrice: non seulement ils ont réciproquement lu leurs publications respectives les plus récentes, mais leurs exposés , qui auront lieu le matin, seront suivis, en début d'après-midi, d'un débat entre eux. Le choix de cette voie de dialogue implique que le public ne pourra intervenir que dans des plages très délimitées  : la qualité des échanges entre les acteurs et l'actrice  du séminaire est à ce prix. Nous misons sur le fait que le public appréciera assez la méthode choisie pour  respecter la discipline qui lui est nécessaire.

Mais nous visons aussi un séminaire militant. C'est pourquoi nous avons demandé à chacun(e)  de nos invité(e)s de proposer, outre son exposé,  un nombre limité de mesures qui lui paraissent possibles et souhaitables aujourd'hui, c'est-à-dire à la fois réalistes, profondément transformatrices de la vie financière européenne, et susceptibles de jouer un rôle clarificateur et mobilisateur durant la campagne des prochaines élections européennes. Ces propositions seront examinées durant la seconde partie de l'après-midi, en privilégiant là-encore le dialogue entre les orateurs et l'oratrice.

 

III - Programme de la journée

9 h 30   Présentation (voir ci-dessous  : Objet de la rencontre)  : 5 minutes

9 h 35   Exposés 1 et 2  : 35 minutes chacun

10 h 45  Demandes éventuelles  d'éclaircissements sur les deux exposés 1 et 2   : 20 minutes

11 h 05  Pause  : 10 minutes

11 h 15  Exposés 3 et 4  : 35 minutes chacun

12 h 25  Demandes éventuelles d'éclaircissements sur les deux exposés 3 et 4  : 20 minutes

 

12 h 45  Pause déjeuner

 

14 h 15  Débats sur les exposés du matin  : entre les orateurs d'abord, puis avec la salle

15 h 45  Recherche  de propositions communes

17 h 45  Conclusion

18 h       Fin 

(L'ensemble de la journée sera enregistré)

 

IV - Objet de la rencontre

L'intrication du capitalisme industriel et du capitalisme financier n'est pas nouvelle  ; elle était déjà effective à la veille de la première guerre mondiale  ; mais dans le couple de l'industriel et du financier c'est aujourd'hui le deuxième élément qui est devenu dominant, en même temps que se constituait un véritable monde de l'industrie financière, avec ses produits dérivés, ses concentrations en monopoles et cartels, ses zones de contact ou d'interpénétration entre finances visibles et finances invisibles (shadow banking), entre investissements et spéculation, ou, plus crûment, entre argent sale et argent « propre  ». Et chacun a sous les yeux les effets de cette logique financière dominante  : depuis le creusement des inégalités sociales et la précarisation généralisée du travail jusqu'aux désastres écologiques en passant par les délocalisations et les déstructurations ou franches destructions industrielles.

 

Face à l'inhumanité de ce monde déréglé rien ne sert de seulement proclamer la supériorité de l'humain. Il faut d'abord comprendre et faire comprendre que les choses de la finance ne sont pas si complexes que voudraient le faire croire ceux qui ont intérêt à l'opacité. La finance est toujours possibilité d'investissement, c'est-à-dire d'anticipation sur une production à venir. La finance n'est pas stock de monnaie mais flux de monnaie. La question est donc de savoir où va ce flux ou, dit en métaphore agricole, ce qu'il  irrigue.

On peut alors comprendre que LA  finance, qui serait dotée de toutes les vertus ou de tous les vices n'existe pas. Il y a seulement un bon et un mauvais usage de la puissance financière et de ses liens avec la puissance économique et la puissance monétaire. On peut donc  dire, choix politique raisonné, à la fois simple et crucial, que la bonne finance est celle qui,  d'une part irrigue la vie sociale au bénéfice de tous et non de certains seulement et qui, d'autre part, relève de la libre décision de tous et non de certains seulement.

Or, précisément, les flux financiers du capitalisme financiarisé actuel ont comme caractère principal qu'ils vont à contre-courant de cette orientation. Les choses sont assez complexes mais, là encore, moins mystérieuses que les puissants de ce monde ne veulent bien le dire. 

Au moins quatre éléments entrelacés sont déterminants. Le premier, plus actuel que jamais, vient pourtant de loin  : il s'agit de la domination de l'ensemble des transactions mondiales par le dollar que les USA  ont réussi (en 1944 à Bretton-Woods) à imposer comme monnaie quasi unique de référence. Aujourd'hui ni le yuan chinois ni l'euro ne parviennent  à concurrencer efficacement ce quasi monopole. Si donc les USA  ne sont plus les seuls maîtres du monde, devenu, comme on dit, multipolaire, après la bipolarité de la guerre froide,  leur position dominante est loin d'avoir disparu.

 

Le deuxième élément, visible par chacun jusque dans la vie quotidienne, est constitué par les multinationales financiaro-industrielles engagées dans la course à la concentration inhérente au capitalisme, avec les deux faces de cette concentration  : recherche de monopole et/ou entente de cartel. Souvent plus puissantes, même une à une, que la plupart des nations dont elles ébranlent la souveraineté, elles entretiennent avec les États des rapports variables, qui vont de la quasi concertation ou alliance stratégique au pur et simple asservissement, dont la figure principale est le dumping social et fiscal  : « venez, investisseurs, dit tel État  ; pour vous je baisse les charges sociales et fiscales ». Risque d'oscillation, donc, pour les États, entre  la fonction de complices et celle de valets des multinationales. 

 

Le troisième élément est que, désormais dirigé par la recherche prioritaire des profits financiers, le productivisme inhérent au capitalisme industriel est devenu comme fou. Déjà, par essence,  le capitalisme industriel, soumettant la production de biens utiles à la recherche du profit maximal (en taux et en masse) visait à produire toujours davantage des biens (de consommation ou de production) posés comme utiles, quel que soit le prix social et environnemental de cette production, et sans que jamais soient d'abord examinés et débattus ni les besoins ou désirs de consommation et les choix dont ils peuvent être l'objet, ni les possibilités productives et les choix qu'elles comportent elles aussi : marche forcée comme canalisée par les œillères de la recherche du profit. Encore cette course unilatérale au profit restait-elle limitée ou pondérée par la double contrainte de devoir  au moins s'entrelacer avec  la production de biens réels, matériels, et donc se soumettre à la discipline des processus techniques et industriels de production. Mais le capitalisme financiarisé, en autonomisant l'industrie financière de l'industrie tout court, sur laquelle elle a pourtant acquis la position dominante, devient cette fois carrément aveugle sur les conditions, les finalités et les effets de la fuite en avant productiviste. Il peut ainsi aussi bien accroître sans limites la pression sur  les forces humaines productrices de richesse, pousser jusqu'à l'épuisement suicidaire l'exploitation des ressources naturelles, déchirer le tissu de zones ou secteurs industriels, organiser l'obsolescence programmée des  machines et appareils. Les fonds spéculatifs et les fonds de pension sont deux formes de cette accumulation financière coupée de la sphère de la production à laquelle elle impose sa loi.

 

Le quatrième élément est que la polarisation des flux du capital (le capital va au capital) a comme effet l'ébranlement, voire la disparition des solidarités que même le capitalisme industriel conservait encore. Avant d'être une « valeur » la solidarité est interdépendance, imposée par la nécessité du besoin, puis coopération dans le partage déjà volontaire des tâches ou division du travail, ou dans la  coexistence tendue mais consentie  de compromis de classes, puis sentiment d'appartenance à une communauté, puis enfin volonté de vie commune dont la citoyenneté est la forme la plus aboutie. Il y a ainsi des solidarités sociales (de métier, de classe) mais aussi des solidarités territoriales (locales, régionales, nationales, internationales ou continentales,…), où se mêlent coopération,  coexistence, sentiment d'appartenance commune et volonté de vie commune. Or la mobilité essentielle à la finance capitaliste ébranle ou sape peu à peu ces solidarités au bénéfice de polarisations sociales (jusqu'aux ghettoïsations opposées, volontaire pour les plus riches imposée pour les plus pauvres) ou de polarisations géographiques (dans une nation  : d'un côté des métropoles au développement accéléré, de l'autre des territoires délaissés  ; en Europe  : d'un côté des nations riches toujours plus capables d'investir, de l'autre des nations pauvres toujours plus endettées).

 

Si, donc, la finance est, dans toute société développée, la clef de son fonctionnement et de son développement  ;  si, aujourd'hui, les flux financiers sont régis ou captés par quelques-uns dans une double violence sociale et environnementale,  il est inhérent à la volonté démocratique d' entrer dans le détail des flux financiers pour les orienter, les canaliser autrement. Et il faut pour cela examiner les choix possibles (et l'engagement dans les rapports de force si nécessaire) à tous les niveaux (local, national, européen, mondial). Dans cette échelle du local au mondial il n'y a pas plus de raison de choisir entre le niveau national et le niveau européen que dans une nation il n'y a de raisons de choisir entre  le municipal, le départemental, le régional et le national. Il y a en revanche à comprendre que dans cette  hiérarchie de niveaux, un niveau déterminé n'est jamais à comprendre comme le subsidiaire (ou le remplaçant, par défaut ou par violence) de celui qui le précède ou le suit,  mais comme sa condition. Sans  local nul national ne vaut, mais la réciproque est vraie aussi : c'est dans la République (nationale) que se déploie l'autonomie municipale. De la même manière sans national nul international ou européen  ne vaut,  mais la réciproque est vraie aussi  : c'est dans l'union européenne que peut se déployer ou se retrouver l'autonomie des nations  ; parce que seule leur coopération, leur puissance commune, peut les protéger à la fois contre la domination du dollar, contre la violence sociale et environnementale et contre le déchirement des tissus de solidarité sous l'effet des multinationales.

 

Qui  oublie ces conditions concrètes (financières, monétaires, économiques) de la liberté des individus et des peuples,  risque de se perdre dans des débats seulement politiques ou institutionnels truffés d'équivoque. Proposer « davantage d'Europe » sans mettre en cause le capitalisme financiarisé, c'est s'adapter à celui-ci, selon les propres termes d'Emmanuel Macron, en rêvant de pouvoir  ainsi  s'inscrire  dans  le  camp  des  gagnants  de  la  mondialisation. Proposer  au contraire « moins d'Europe » c'est  se  perdre dans l'illusion du village gaulois résistant par ses seules épées de bois aux forces de l'empire. Dans les deux cas on croit qu'en singeant soit  le mouvement dominateur soit l'isolationnisme américain (qui ne sont que deux faces de la même chose) on retrouvera le chemin de l'autonomie et de la croissance, oubliant que cette imitation imaginaire produit l'inverse de ce qu'elle vise. Ce n'est pas un hasard si les USA  se réjouissent des divisions européennes  : l'essentiel, pour eux comme pour toutes les multinationales qui, dans leur sillage ou dans celui d'empires naissants,  se partagent le monde est que, dumpings social et  fiscal aidant, les affaires puissent avoir lieu aux meilleures conditions. Venu du plus faible, le mimétisme, qu'il prenne la forme de l'agitation  des «  premiers de cordée  » ou de l'isolationnisme nationaliste,  ne fait jamais que jouer le jeu du plus fort, de celui qui peut user alternativement ou simultanément de l'expansionnisme de type impérial ou de l'isolationnisme.

 

Pour contrer ces errances, c'est un devoir de  scruter et renforcer les voies de flux financiers qui puissent surmonter un productivisme unilatéral ou franchement aveugle et sauvegarder et accroître les solidarités au lieu de les détruire. Dans cette enquête le niveau européen joue certainement un rôle déterminant. Lequel  ? 

 

Voilà l'objet de notre rencontre. Et voilà ce qui anime l'organisation retenue pour cette journée.

 

V -   Arguments des exposés

Laurence Scialom examinera d'abord les liens ambigus, chargés de va-et-vient de personnel et de conflits d'intérêts, entre les puissances financières visibles ou cachées et les instances censées les réguler. C'est ce que les spécialistes appellent « la capture »  : les lobbyistes contrôlent les instances de contrôle des lobbies. Elle examinera à partir de là l'emprise que le monde financier exerce aussi bien sur les puissances publiques que sur l'opinion  : emprise idéologique qui parvient à faire intérioriser dans la gestion publique comme dans la gestion des entreprises et dans la vie des particuliers les supposées « exigences » ou  règles d'une gestion financière «  saine ».

 

Frédéric Boccara se centrera sur la BCE. Institution publique, elle est asservie à la rentabilité financière, aux multinationales et à l’impérialisme du dollar. Pour une autre mondialisation et une autre Europe, et face aux défis technologiques, écologiques, démographiques, …, il faut changer de logique, changer les critères de financement et de création monétaire. Faire mieux que limiter “ la finance ” : penser ensemble buts sociaux, moyens financiers et pouvoirs. Non “   plus ou moins ” d'Europe, de circulation, … mais une triple novation   : un Fonds européen pour les services publics, financé par la BCE  ; de nouveaux critères du crédit bancaire et de gestion des entreprises  ; des traités internationaux de maîtrise des échanges visant à co-développer l’emploi, les richesses réelles et les biens communs. 

 

Robert Salais fera apparaître que l'histoire de l'Europe a été scandée par de grands moments de bifurcation, où d'autres voies étaient envisageables que celle de la libéralisation (dérégulée) des capitaux. Ainsi de 1942 à 1948 a existé,  sous des formes diverses (Manifeste de Ventotene, Congrès de La Haye,) un fort courant référé à des textes internationaux progressistes (Conférence de Philadelphie, Charte  de La Havane) et  misant sur l'Europe pour combattre les inégalités et les nationalismes qui ont conduit aux deux guerres mondiales. Redonner ainsi vie aux possibles au sein du passé incite à scruter aujourd'hui l'Europe pour voir les possibles qu'elle comporte.

 

Ulf  Clairwall suivra l'idée que pour contrer le poids de la finance toujours plus concentrée, dont  la forme aiguë est le «  too big to fail  »,  il faut diversifier les formes institutionnelles (publiques / privées / coopératives  ; lucratives / non lucratives  ; locales / nationales / européennes…). Cette souplesse institutionnelle peut redonner à la fois la possibilité d'un contrôle citoyen sur les flux financiers et la recherche d'investissements utiles à la vie économique et sociale.

 

VI -  Présentation des orateurs (trice), avec mention de certaines de leurs publications récentes

 

Frédéric Boccara, économiste, membre du CA  des « Économistes Atterrés », coauteur de

Une autre Europe Contre l'austérité, 2014, Le temps des cerises ; auteur de  Les PME/TPE et le financement de leur développement pour l’emploi et l'efficacité, CESE, mars 2017 - Lire  ; cosignataire avec Alain Grandjean (Fondation Hulot) de la Tribune du Monde (23 janvier 2015)  «  À quoi doit servir l’argent de la BCE ?  »  - Lire ; cosignataire avec Denis Durand et Yves Dimicoli  de la Tribune du Monde (9 novembre 2017), «  Une ré-orientation radicale de la BCE ...  » - Lire

 

Ulf Clerwall, spécialiste en questions financières, membre fondateur d’ALLISS (Alliance

Sciences Sociétés), chef de projet et coordinateur du conseil scientifique de la Chaire UNESCO

Bernard Maris Économie Société, membre-animateur de Diem 25-France. Le programme De Diem

25, pour un New Deal Européen est accessible, dans sa version synthétique, par le lien suivant :

https://diem25.org/wp-content/uploads/2017/03/Diem25-New-Deal-Europeen-fr.pdf

 

Robert Salais, économiste, un des fondateurs de l'économie des conventions, auteur de Le

Viol d'Europe, 2013, PUF. Pour les propositions qui terminent cet ouvrage voir  les pages 361 à 394.

 

Laurence Scialom, Professeure à l’Université Paris Nanterre ; membre du Conseil

Scientifique de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), membre de la

commission consultative épargnants de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), Responsable du

pôle régulation financière du Think Tank Terra Nova et membre qualifiée de l’ONG Finance Watch. Parmi ses interventions récentes  : «  Réformer la banque  » (29 octobre 2012), accessible par le lien http://www.xerfi-precepta-strategiques-tv.com/emission/Laurence-Scialom-Reformer-la-Banque-les-propositions-de-Terra-Nova_514.html , «  Conflits d’intérêt et gouvernance des banques systémiques : éléments d’analyse critique  » (avril 2018) - Lire, et « Dix ans après… Le nécessaire renouvellement de la théorie de la capture » (avril-juillet 2018) - Lire.

 

VII - Documents complémentaires (ordre chronologique)

 

1. Denis Durand, Sept leviers pour prendre le pouvoir sur l'argent, juin 2017, Éditions du Croquant

 

2. Xavier-Francaire Renou, «  Les finances européennes et le principe de solidarité  », avril 2018 - Lire

 

3. Caritas France (Secours catholique), La finance aux citoyens, dossier de presse, juin 2018 - Lire

 

4. Hadi Rizk, «  Pouvoir constituant et fédéralisme aux États-Unis, à la fin du  XVIIIème siècle  »,  juillet 2018 - Lire

 

5. Cédric  Durand, «  Le camp progressiste doit se préparer à la prochaine crise financière  »,  entretien  avec Romaric Godin, Mediapart, 1er août 2018 - Lire

 

Pour aller plus loin

 

6. Frédéric Boccara, «  Contenu, forme, enjeux pratiques et théoriques d'une tout autre création monétaire  », Journée des  Économistes atterrés - Paris I - mars 2012 - Lire

 

 

7. Laurence Scialom et Gaël Giraud, «  Pour une réforme bancaire plus ambitieuse : vous avez dit Liikanen ? Chiche!  », 28 février 2013 - Lire

 

 8. Michel Aglieta et Nicolas Leron, La double démocratie. Une Europe politique pour la croissance, janvier 2017, Seuil

 

 9. Nicolas Bouleau, Le mensonge de la finance - Les mathématiques, le signal-prix et la planète,  février 2018, éditions de l'atelier 

 

 

Et, pour terminer, une annonce amicale

 

Le 20 septembre 2018, à l'Université Paris-Nanterre, de 14 h à 18 h, colloque organisé par Laurence Scialom  :

 - Bons et mauvais usages des mathématiques en finance.

- Dix ans après l'enseignement de la finance a-t-il changé  ?

 

 

Prospectus de la Rencontre du 6 octobre au format Pdf : Télécharger